Le spectacle


De la réalité à la rêverie. 
Imaginer une fenêtre. 
L’ouvrir.
Se sentir basculer dans un monde où les solitudes, les frontières et les murs bougent, se renversent, jusqu’au vertige.


« Catastrophe ».
Embusqué derrière la fenêtre de son ordinateur, Sleyman vient d’entendre fuser la voix de sa mère : « Il arrive. »
Il ? Qui ? Un intrus, un vieil homme, pire, son grand-père venu d’un pays dont il ne comprend pas la langue. Envoyé de sa part un cadeau, une boîte, que son père le somme d’ouvrir entre deux coups de fil. Mais Sleyman est bien décidé à ne pas se laisser faire.
Comment glisser, basculer d’un monde d’écrans, de pubs de téléphones, d’ordinateurs… au monde du sensible, de la rêverie, du souvenir ?

Un ami imaginaire (une marionnette née d’une balle et d’un bout de chiffon) construit une passerelle de cette réalité à un monde sans solitude auquel Sleyman - et les autres ? - aspirent. Une brèche, l’arrivée de ce vieil homme, peut-être pour que les cadres laissent place à une fenêtre ouverte sur leurs pensées profondes.
Animations graphiques et ombres sortent de leurs esprits pour créer des ouvertures vers un monde où les murs et les frontières dansent, vont, viennent, entre rêverie et réalité, jusqu’au vertige.

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